Du haut de ses douze ans, cette petite demoiselle était victime du harcèlement de «grands», stupides et lâches, qui se mettaient à plusieurs pour lui faire des misères.
Aujourd’hui, changement de scénario: deux Templiers sont montés, avec elle, dans le «grand bus». Celui qu’elle n’osait plus prendre, lui préférant le petit bus du cycle, et ses détours qui lui faisaient perdre un temps précieux, juste pour échapper à la méchanceté. Tandis que les autres Templiers, à moto, suivaient le bus tout au long du trajet.
«Grand bus», donc, sous cette escorte bienveillante. Elle en est ressortie avec le sourire retrouvé, tandis que les bêtas, eux, ont passé l’entier de la course à regarder, penauds, le bout de leurs chaussures.
Rebelote l’après-midi, à la fin de l’école. Comme à midi, deux Templiers ont accompagné la demoiselle, tandis que dix autres, à moto, suivaient le bus durant tout le trajet, pour bien marquer la présence des protecteurs. Une fois de plus, les courageux harceleurs n’ont pas bougé une oreille.
À la fin de la journée, un superbe sourire. Et une photo de groupe pour marquer l’entrée d’une nouvelle protégée dans la «famille».
Maintenant, on va assurer le «suivi». Si tout se passe bien, comme dans les cas précédents, l’angoisse de monter dans le bus ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Et si d’aventure une de ces grands flandrins se prenait le goût de réessayer, nous reviendrons. En bloc. Pas question de laisser une demoiselle sans défense déprimer et perdre confiance en elle.
Le harcèlement, c’est non!
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